Sousoupe

Jean-Luc Cornette

La mère de Jean-Polpol lui a préparé une bonne sousoupe.
Mais quel curieux message les pâtes en forme de lettres révèlent-elles ?
À force de se pencher sur son bol, Jean-Polpol finit par tomber dedans…
Une soupe bien trop salée, qui s’avère porteuse des pires cauchemars d’un fils angoissé.

Two gentlemen

Baloo

Sous une tente, au cœur de la jungle indienne, deux officiers anglais se sentent traqués.

Renaître et déchirer

Blaise

Marco est peut-être atteint d’une grave maladie. Y a-t-il un espoir ?

Un repas exceptionnel

Jean Bourguignon

Jibur traîne sa dégaine dans la réserve naturelle. Il a faim. Il est prêt à tout.

Clones

Jean-François Guay

Un détective retrouve son ennemi héréditaire, généticien de premier ordre.

Le mal dedans

Thierry Verhulst & Eddy Verhulst

Même les petits hommes de l’espace connaissent le mal-être quotidien…

Soit dit en passant

Jean-Philippe Peyraud

Dialogues quotidiens, servis avec une pointe d’humour sensible et sarcastique.

Rupture de stock

Jean l’or

Philippe de la Fuente

Un paysan breton, voulant faire fortune, rencontre le diable en personne.

Ce récit est librement adapté d’un conte traditionnel breton du même titre, retranscrit dans Histoires et légendes de la Bretagne mystérieuse (G. Kogan – éditions Aux quais de Paris, 1968)

Anguille crue

Denis Lapière & Pierre Bailly

Le monde vu par les yeux de Louis.
Crier, c’est sa réponse à lui.
Mais le monde est impitoyable.

 

À l’époque de sa création, cette courte histoire a rapproché un scénariste professionnel et un jeune dessinateur, participé au mûrissement d’un récit parallèle plus long, La saison des anguilles (paru chez Dargaud en 1996), et servi, grâce à la confiance manifestée par ses deux auteurs, de déclic à la création de la Cafetière et de la collection Crescendo. La réédition d’Anguille crue en est ainsi devenue naturellement le numéro zéro.

La boîte

Freddy Malonda & Philippe Grammaticopoulos

Difficile de se réintégrer dans la société quand on est condamné à l’enfermement dans une boîte… mobile.

Le conteur du Caire

Barrack Rima

Barrack Rima nous offre le récit de son voyage en Égypte à la rencontre de Youssef Chahine. Cette Égypte dont la culture marqua profondément le monde arabe, dont les contes ont conquis l’univers et qui, à travers son cinéma, perpétue des traditions ancestrales.

Un récit tout en finesse, plein de références et d’humour, morcelé en une multitude de petits contes inachevés. Un conteur amnésique, un poète cycliste, des amoureux, des personnages coptes, différentes figures emblématiques de l’Égypte sont tour à tour narrateurs ou sources de multiples récits. Jusqu’au vertige. Comme entraînés par une danse de la belle Taheya Carioca.

Des histoires, de l’Histoire, autant de souvenirs et d’impressions de voyage… une errance dans Le Caire et Alexandrie, dans un Orient arabe que Barrack Rima apprécie tant. Autant de fragments de récits à l’image de deux villes hétérogènes.

Un auteur qui pose aussi à travers son album les problématiques de l’image, de la représentation, du rapport au réel. Et qui s’en amuse. Avec passion.

Rupture de stock

Ouverture

Ivana

Cet album regroupe trois récits :

Ouverture : À la fin du XIXe siècle, pendant l’ouverture de la première d’un opéra, le précieux chat de la prima donna s’enfuit. Toute l’organisation du spectacle va s’en trouver sérieusement chamboulée

La vie en face : Une jeune fille mythomane se crée son monde à elle.

Dans le doute… : Deux amis angoissés se côtoient sans vraiment se comprendre.

Comique de déstructuration, folie ordinaire, incommunicabilité : d’un trait réaliste souple et énergique, Ivana manie aussi bien le comique que le tragique, et sait, malgré la brièveté des récits, leur donner une forte densité.

Femmes fatales

Lian Ong

Neuf courts récits, de deux à neuf pages, mettent en scène des « femmes fatales »… mais pas dans le sens où on l’entend habituellement.
D’un trait réaliste souple et sensuel, Lian Ong tourne en dérision les rapports homme/femme ou plutôt masculin/féminin.

Ses personnages – de l’acrobate homosexuel à la vieille femme en passant par la détective ou les petites filles – refusent d’être victimes de la domination masculine, s’en jouent ou rétablissent une vérité : beau sexe ne rime pas avec sexe faible.

Beaucoup d’humour grinçant dans ces récits où l’auteur propose une vision ironique et parfois bien peu flatteuse des mâles, des machos aux hommes-objets.

 

Cet album est l’édition française de Fatale Vrouwen, paru en 1990 chez Sherpa.

Là-bas

Sylvie Fontaine

Un homme poursuit son rêve qui se réalisera après un parcours initiatique.

Fighterpilot T1 : Faune abyssale

Mark Hendriks

Durant la guerre du Pacifique deux aviateurs ennemis – le japonais Saburo et Bob le batave – se retrouvent sur une même plage. Alors qu’ils sont prêts à en venir au sabre, ils se découvrent une passion commune.

Mon journal

Maaike

Dans un style simplifié, Maaike met en scène sa vie de tous les jours, ses réactions de jeune fille moderne, ses angoisses, ses difficultés, ses joies et même ses rêves.

Fighterpilot T2 : À fleur de peau

Mark Hendriks

Invité chez son nouvel ami Saburo, Bob s’éprend de sa sœur Kimiko.
La jeune fille, férue de botanique, ne s’avère pas être particulièrement fleur bleue.

Les Indes noires

Philippe Drumel

Très profond descendent les mineurs et très haut volent les pigeons. Mais ces oiseaux voyageurs peuvent parfois porter de lourds secrets et les mineurs, enracinés dans leurs corons, si bien croire à leurs rêves qu’ils décollent de la réalité.

Quatre récits autour d’une communauté minière boraine, de la seconde guerre mondiale au tout début des années cinquante, où l’histoire locale se mêle à la grande Histoire.

Avec des personnages marqués par leur condition et leur passé, campés d’un trait expressif, Les Indes noires aborde les thèmes du déclin déjà pressenti de l’industrie des charbonnages, de l’Occupation allemande, de l’affrontement entre ouvriers et patronat ou encore de l’intégration des populations étrangères.

Une comédie humaine empreinte de réalisme poétique, ancrée dans la réalité.
Une réalité noire, noire comme du charbon…

 

Cet album regroupe quatre récits publiés de 1991 à 1994 dans la revue (À suivre).

Cubik 1

Sylvie Fontaine

Un monde totalitaire et anguleux, où le corps, objet de tabous, est contraint. Chaque être humain se voit conditionné à avoir la tête emprisonnée dans un cube isolant et surtout à ne pas entrer en contact avec les Boules, sous peine de sévère punition.

Ces étranges sphères, dont certains disent qu’elles apportent un message d’espoir, vont bouleverser la vie d’un jeune couple. Walter et Irina se trouvent ainsi entraînés malgré eux dans une histoire qui tout d’abord les dépasse…

D’un trait nourri d’expressionnisme, Cubik mêle l’angoisse à la satire sociale. Mettant en scène des personnages attachants parce qu’évolutifs et sensibles, ce récit, par ailleurs non dénué d’humour, soulève la problématique de la confrontation entre un système répressif et des individus en quête de leur véritable identité.

Rupture de stock

Lanmou

Jack Exily

Tranche de vie, amour tranché…
À travers l’histoire de Marianne et Gillien, Jack Exily parle des difficiles relations homme-femme et réalise, en filigrane, une peinture amère de certains aspects de la société antillaise.