Quand on me demande pourquoi les éditions la Cafetière s’appellent comme ça, j’ai d’abord tendance à dire que ce n’est pas le nom du récipient qui est le plus important, c’est ce qu’il y a dedans…

Mais ce nom a bien une signification et même double.
Bien entendu, il évoque cet ustensile domestique qui sert à verser un liquide savoureux, symbole de partage et de chaleur humaine.
Avant de devenir une structure éditoriale associative française, la Cafetière est née courant 1996 en Belgique, sur le terrain du fanzinat (les titres Le Goinfre et Rêve-en-Bulles évoqueront peut-être quelque chose à certains…).

Votre serviteur, bibliothécaire, rencontre Benoît Houbart, à l’époque libraire, et d’autres passionnés autour de désirs communs :
accompagner et révéler des auteurs, créer un nouvel espace d’expression, augmenter le plaisir de partager des lectures.

Et puis, une « cafetière » en argot, c’est la tête, ce qui sert à penser.
Le catalogue a rassemblé peu à peu des auteurs et des autrices de tous horizons, sans frontière de genre, défendant avec eux une certaine idée de la bande dessinée, parfois décalée ou ironique, souvent réflexive, toujours exigeante. Alors, avec ou sans sucre ?

Philippe Marcel

la Cafetière est membre du Syndicat des Éditeurs Alternatifs

 

 

et de l’ÉDIF, association de l’édition indépendante en Île-de-France